Chers amis,

Ce 1er janvier 2011 revêt une importance particulière pour moi. Pour vous aussi peut-être ? C'est un jour particulier pour les vœux. Je les ai formulés déjà pour Noël à travers le petit bulletin que vous avez pu recevoir. Pour ceux à qui j'envoie ce bulletin avec un peu de retard, j'ai modifié un peu la formule des vœux en souhaitant "une bonne santé et beaucoup de joie dans l'espérance d'un monde meilleur." En effet, les nouvelles que nous recevons sur la situation générale de notre monde ne sous incitent guère à l'optimisme. La santé ne consiste pas seulement en un bien-être physique, mais concerne aussi notre moral. C'est pourquoi je vous souhaite aussi beaucoup de joie. Ce qui m'attriste le plus dans la situation du monde ce ne sont pas les catastrophes naturelles, mais tout ce qui est causé par la situation morale de l'humanité. Là, je ne parle pas de moral, bien que ce soit lié, mais de la morale qui règne un peu partout aujourd'hui, Si l'on devait faire un rapport moral sur la situation de notre société comme on le fait pour les assemblées générales de nos associations, le bilan me semblerait plutôt négatif et attristant. Mais au lieu de nous amener à la dissoudre ou à la quitter, l'attitude que je souhaite, c'est de tout faire pour que ce bilan redevienne positif. Parfois, il suffit de changer les règles afin qu'elles soient les meilleures pour le bon fonctionnement de l'ensemble. Dans le cas de notre société, la situation de désordre est telle qu'il faut un changement radical qui permette aux valeurs supérieures, conforme à une éthique la plus élevée, de s'imposer dans toutes les décisions politiques et économiques pour le bien-être de tous.

Ce matin, j'ai rajouté en guise d'introduction au manuscrit d'"ECOLOGIE ET SOLIDARISME" un mot d'introduction en pensant à la date du 1/01/11 et à celle du 11/09/01 qui fut le départ de ma réflexion du chapitre premier. "Décennie fatidique !", ai-je écrit. Avec les événements qui se sont passés et la prise de conscience écologique généralisée et mondiale, le monde peut basculer, soit vers une situation catastrophique pour ne pas dire "apocalyptique", soit vers un changement radical dans le sens d'un monde nouveau. C'est l'espérance de la deuxième issue qui doit guider notre engagement pour le bonheur de l'homme. Qu'elle soit la lumière qui éclaire notre route tout au long de cette nouvelle année !

Ignace.