Chers amis,

Je ne suis pas un blogueur, mais comme Chantal faisait le compte-rendu de ma marche chaque dimanche, je vais essayer de continuer comme elle. Car nous sommes tous en marche dans la vie, d'où le titre de ce billet. Après un temps d'arrêt propice à la réflexion, j'ai parlé dimanche dernier d'un "redépart". Mais la vie a continué. Oui, il s'agit de marcher, d'aller de l'avant avec le souci d'un monde meilleur. Une passionnante aventure. Au cours de ma marche, j'ai composé une chanson. Elle s'appelle Un monde d'amour et le premier couplet dit ceci: Joignons le geste A la parole. Les faits nous restent, Les mots s'envolent Et l'utopie Au creux de nos vies Un jour devient réalité. Un vrai changement du monde d'aujourd'hui ne peut se réaliser sans utopie. Ainsi, dans le sens de l'écologie, j'ai renoncé à ma voiture en la ramenant à celui qui l'avait refaite pour un voisin à qui je l'avais achetée. A la place, je me suis offert un vélo électrique. Il me permet notamment de monter sans peine à Saint-Maximin. Ce n'est pas un retour en arrière, mais une logique nouvelle, car je déplore la surabondance de voitures et de camions, la pollution et le bruit. Mais pour la ville, j'utilise un tout vieux vélo sans vitesse, celui du jardinier, aujourd'hui décédé, qui cultivait mon nouveau jardin au centre de Pontcharra, à deux pas de chez nous. Un lien de solidarité avec le passé et avec les anciens. Car il est toujours vrai qu'"Il faut cultiver notre jardin", selon la conclusion de Voltaire dans Candide. "Notre jardin" ne serait-il pas aujourd'hui comme hier le jardin de la terre ? Dans la ligne de ces idées, je vais essayer d'insérer dans ce blog un article que j'ai écrit pour un petit journal associatif local, le P.L.A., qui traite de Patrimoine et Nature. A bientôt !

Ignace.